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Le texte qui suit est celui de la niouzeletteur envoyée ce jour. Je le reproduis ici parce que :
1) Certains ne savent pas qu'ils peuvent s'inscrire à cette niouzeletteur. Il faut s'inscrire ici :
https://sphinxhotel.kessel.media/posts
2) Certains ne sont pas intéressés par le fait de recevoir une niouzeletteur mais se demandent quand même pourquoi je ne fais pas de nouvelles présentations en librairie, ou ne répond pas à tous mes mails, et dans ce cas, l'explication est dedans. Alors voilà :
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C’est une tâche sans fin, écrire les chroniques pour Blast, enchaîner les épisodes de L’Empire n’a jamais pris fin et de La Fin du film. Je pourrais écrire un nouveau texte autobiographique : L’Ecriture de chroniques n’a jamais pris fin. Je ne dis pas ça pour me plaindre. Je ne m’en plains pas du tout. Mais si l’on ajoute à ça les quelques intervious ici et là, on peut vite arriver à une bien grande fatigue. A un burrenoute. Très vite même. Il y a risque de burrenoute. Voilà pourquoi j’ai annulé la suite de mes interventions en librairie en province pour Le Secret de la société. Voilà pourquoi j’ai annulé la rencontre à Bordeaux et tout ce qui se préparait ensuite. Je n’en suis tout simplement pas capable. Pas capable sans que pointe le risque du burrenoute. Je n’ai plus vingt ans. Je n’en ai plus trente. J’en ai bientôt cinquante. Je suis vieux monsieur. Etant déjà aux limites de mes capacités, mais vraiment aux limites, les voyages de promotion sont désormais impossibles pour moi. Elles sont des choses qui sont désormais du passé. Ces voyages : train aller, présentation, signatures, hôtel, train retour, je mets désormais plusieurs jours à m’en remettre. Je suis vieux monsieur. Je suis même vieux-man. Et je n’ai pas plusieurs jours devant moi. Je dois enchaîner. C’est une tâche sans fin. Pour être dans les temps avec les chroniques, je dois écrire dans le train aller, écrire dans la chambre d’hôtel le soir après le dîner, au réveil le matin avant de partir, écrire dans le train retour. Ce n’est pas, ce n’est plus possible. J’ai pu faire ça pendant quinze à vingt ans, et encore, parfois, avec difficulté, parce que j’ai un corps capricieux. Mais je n’avais pas les chroniques. Je ne peux plus désormais. J’en suis désolé, mais c’est ainsi. Je peux pas, j’ai chroniques is the new j’ai piscine. Mais c’est toujours mieux que je peux pas, j’ai burrenoute.
C’est aussi pourquoi, dans les grandes lignes, je ne peux plus répondre à tout le courrier que vous m’envoyez. Et pourtant il ne faut pas douter de la joie que vous me faites, grande, immense, et de la gratitude que je ressens. Immense aussi. Mais il y a le risque de burrenoute. Je dois éviter le burrenoute. Je suis désolé, mais c’est aussi mon risque dans le cas des mails à répondre. A une époque, je me faisais un honneur de répondre à tous les mails, mais vraiment tous, parce que je suis conscient de la chance que j’ai qu’on m’écrive, qu’on s’intéresse à mes histoires, mes petites salades, mes machinchoses. Je voulais être digne de cette chance, qu’on s’intéresse à mes machinchoses et mes salades égyptiennes. Et surtout ne laisser aucun mail sans réponse. Mais ces derniers temps, j’ai laissé beaucoup de mails sans réponse. Je ne dis pas ça pour m’excuser. Je n’ai pas d’excuse. Je dis ça pour expliquer. Encore ton burrenoute ? Encore mon burrenoute. Encore tes chroniques ? Encore mes. Si je devais répondre à tous les mails, je n’aurais plus le temps d’écrire les chroniques pour Blast. Si je devais répondre aux mails qui me parlent des sujets d’un épisode de L’Empire n’a jamais pris fin, je ne pourrais pas écrire le suivant. Alors je dois faire un choix. Je ne dis pas ça pour vous balader, ou vous bananer, ou vous enfariner, vous salader même. Vous noyer sous les excuses. Mais si vous recevez cette niouzeletteur et que vous m’envoyez un mail avec plein de choses intéressantes, des textes à lire, des films à voir, des musiques à écouter, ou des questions qui mériteraient réponse, et que je n’y réponds pas, c’est peut-être (c’est sûrement) que je suis en train d’écrire le prochain épisode de La Fin du filmou de L’Empire n’a jamais pris fin et que je ne peux pas m’arrêter une heure de la journée, un jour de la semaine, une semaine du mois. Répondre à un mail ne me prends pas une semaine, évidemment. Ca ne prend pas un jour non plus. Ce n’est pas équivalent à un voyage pour aller parler de son livre à Bordeaux ou ailleurs. Mais ça peut prendre une heure, parfois, s’il faut lire tout ce qui est écrit et répondre avec soin. Et répondre à beaucoup de mails prend beaucoup de temps. Plusieurs heures du jour que je n’ai pas le luxe de prendre, parce que j’ai tous ces livres à lire pour L’Empire, et tous ces films à voir ou revoir pour La Fin. Du coup si vous m’écrivez et que je ne réponds pas, ne vous dites pas : non mais quel snob, il ne pense qu’à son nombril, non mais au secours, quoi. S’il vous plaît. Si je pouvais, je le ferais. Je le ferais vraiment. Je ne le peux vraiment pas. Dites-vous que je suis sous l’eau, je cours je cours je cours, je dois continuer à lire des livres d’Histoire et voir des films de cinéma pour écrire les chroniques. Et je suis toujours en retard, comme le lapin blanc. Parce que c’est ça, le truc vrai. La vraie chose. Je suis en retard comme le lapin blanc, et j’ai peur que la Reine du Temps ne me coupe la tête. Pour vous dire, je n’ai même pas envoyé de niouzeletteur la semaine dernière. Pourtant il y avait des choses à vous dire. Mais pas de nouveau rendez-vous urgent dont j’aurais craint de vous priver, alors plutôt que de risquer le burrenoute (encore lui), j’ai laissé passer une semaine, et j’ai passé mon dernier dimanche allongé à regarder des films de cinéma et lire des livres d’Histoire. Du coup, voilà plein de choses, cette semaine. Plein. Voilà. On commence par la grande interviou de deux heures en public de Samedi dernier par les chers Dany et Raz (deux heures, oui deux heures). Le Zawa Show, enregistré en public (et diffusé en direct sur leur chaîne Twitch) depuis la Station, à la Gare des mines. Depuis, l’interviou a été mise en ligne sur YouTube. Vous pouvez la voir ici sur YouTube. Maintenant je suis le “fou du bus”, et même “l’homme-bus”. L’Homme-Bus is the new Vieux-man. https://www.youtube.com/watch?v=fChnySx6Pps |
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Ensuite on a le très long stream de Jeudi dernier (cinq heures, oui cinq heures) sur la chaîne Twitch de Blast : Blastinfo. Leur émission L’Avant-dernière, où on parle de l’avant-dernière production d’un chroniqueur de Blast. C’était mon tour (après Ostpolitik pour la précédente), et l’émission était consacrée aux “secrets de fabrication” de L’Empire n’a jamais pris fin. On y parle avec Ameyes Aït-Oufella (coréalisateur et monteur), Mathias Enthoven (coréalisateur), Baptiste Veilhan (musique originale). Sur le chat, des apparitions spontanées, tellement sympas et drôles, d’Ostpolitik et de Nicolas Houguet, et de l’historien qui m’a aidé pour le prochain épisode de L’Empire n’a jamais pris fin, en ce moment même en montage, Raphaël Carbonne. Et puis je fais une lecture commentée de l’épisode sur les Cathares, Perfidie française. En faisant pause, et en précisant chaque chose, en lisant et en répondant au chat, comme un jeune. Je streame comme s’il n’y avait pas de lendemain. Mathias vient m’épauler dans un deuxième temps, il sent que je fatigue, que je suis vieux-monsieur. Ce commentaire de L’Empire n’a jamais pris fin est sans fin lui aussi. Si vous avez Twitch, vous pouvez le revoir à cette adresse. Première partie (trois heures) : https://www.twitch.tv/videos/2135375484 |
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Sinon, ne vous prenez pas la tête, je crois que ce sera mis en ligne prochainement sur YouTube.
Et puis il y a eu deux belles recensions du Secret de la société. La première, par Stéphane Grobost, sur Ultrazonetv : http://ultrazonetv.fr/2024/04/21/le-secret-de-la-societe-la-politique-autrement/ La deuxième, par Ted, sur Un dernier livre avant la fin du monde : |
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“Et c’est ainsi, écrit Ted, qu’au fil des pages, tout comme Alice plongeant dans le terrier du lapin blanc, Thiellement par son déploiement, ses dialogues et les résonances qu’il met en évidence, arrive à son propos principal à sa lecture ambitieuse et tellement pertinente des œuvres de Rivette, comme un écho de notre société moderne et emprunt d’un immobilisme total.” Wow. Je ne connais pas ce Ted, mais merci à lui. Je suis plutôt le lapin blanc, je crois. Mais un lapin blanc qui se prendrait pour Alice. Sur Ultrazonetv, Stéphane Grobost m’a également interviouvé au sujet de la réédition de Lost Highway chez Potemkine ; http://ultrazonetv.fr/2024/04/21/cine-culte-pacome-thiellement-nous-parle-de-lost-higway-de-david-lynch/ Et puis le fan inconnu de la streameuse Mouffette qui a ouvert un compte YouTube pour y conserver précieusement ses streams qui, comme tout stream, est appelé à disparaître de sa chaîne Twitch, ce fan inconnu, qu’il en soit éternellement remercié, donc, a uploadé des “reacts” de celle-ci sur les émissions de Blastcomme s’il en pleuvait. Si vous avez quelques heures devant vous, quelques jours même, vous pouvez voir ou revoir le travail magnifique qu’elle a fait pour préparer en amont ses sujets et commenter (et parfois m’envoyer une vanne ou deux, ou une critique justifiée) sur des épisodes de La Fin du Film. Le fan inconnu a mis en ligne les streams suivants. Ceux de : La Fin du Film sur Andy Kaufman : https://www.youtube.com/watch?v=z4GM-5__mUk&t=1589s La Fin du Film sur les Monty Python : https://www.youtube.com/watch?v=uzRjOBcfmJ8&t=9s La fin du Film sur Solaris : https://www.youtube.com/watch?v=Toxj4038Iek La Fin du Film sur Huit et demi et Mandico : https://www.youtube.com/watch?v=SXS3DCnpP4o La Fin du Film sur Nosferatu et Métropolis : https://www.youtube.com/watch?v=zB3rJWCo1zc La Fin du Film sur Céline et Julie : https://www.youtube.com/watch?v=-YBs3a-4veY La Fin du Film sur Mocky : https://www.youtube.com/watch?v=7CoZo57u-2E&t=8s La Fin du Film sur Fassbinder : https://www.youtube.com/watch?v=7u3qbQKeQr8&t=5s La Fin du Film sur Vertigo et Lost Highway : https://www.youtube.com/watch?v=lyu-NaD-77c |
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Le nouvel épisode de La Fin du Film est en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=MrwemHTE2kY&t=2295s
Man on the Moon de Milos Forman : Désormais il n'y aura plus de show-business
Réalisation et montage : Thomas Bertay
Musique : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en echef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert
Le nouvel épisode de L'Empire n'a jamais pris fin est en ligne :
L'Extermination des Cathares : Perfidie Française
Réalisation et montage : Ameyes Aït-Oufella et Mathias Enthoven
Musique originale : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Merci à Soumaya Benaissa, Françoise Holzer, Denis Robert, Hicham Tragha et toute l'équipe de Blast
Le texte est en ligne ici
Hier soir, dans lundisoir, un entretien avec lundimatin qui concerne Le Secret de la Société et les trois séries pour Blast (Infernet, La Fin du Film, L'Empire n'a jamais pris fin) mais aussi la différence entre communauté et société, les visions prophétiques de Philip K. Dick, l'actualité du cinéma de Jacques Rivette, le roman national-catholique de Bolloré, les fantômes et le carnaval.
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C’est Jeudi. Ce Jeudi. Jeudi 7 Mars. Au Monte-en-l’air. 2 rue de la Mare. Paris vingtième. Métro Ménilmontant. C’est à 19h30. Ce sera avec Laurent de Sutter, qui dirige la collection Perspectives Critiques aux P.U.F. Et ma pomme.
On parlera du livre. Je signerai des exemplaires. On boira des verres.
Quel livre ? Le Secret de la société.
De quoi parle le livre ? De complot, de politique, de cinéma. De police et de terrorisme. De guerre et de théâtre et d’émancipation. De Balzac...
Désormais en ligne : La Fin du Film épisode 13 :
Sacré Graal des Monty Python - Prélude au non-sens de la vie
Désormais en ligne : L'Empire n'a jamais pris fin épisode 4 :
Clovis, Charlemagne & Cie... Les Rois de l'arnaque
Lire le texte de l'épisode ici
Je lance une nouvelle niouzeletteur. En espérant que cette fois, ça ne buggue pas trop.
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Présentation de l'éditeur Laurent de Sutter, pour les Presses Universitaires de France :
« Et pourtant, tout pourrait changer. » Telle est l’idée centrale qui préside au nouveau livre de Pacôme Thiellement, un livre qui approfondit du côté de la politique les leçons de ses livres précédents. Tout pourrait changer, mais tout est mis en œuvre pour que rien ne change. Tout pourrait changer, sauf que...
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