Texte publié sur le blog Le Livre Sans Visage en mai 2021.
Prince et Zappa, c’est l’enquête impossible. Je n’ai pas abordé les problèmes de cette rencontre imaginaire et association possible dans la plaquette publiée par Derrière la salle de bains : Prince des fêtes brûlantes et des aubes froides. Ce n’était pas le moment. Je n’étais pas prêt. Les conditions requises n’étaient pas réunies. Ce n’était pas non plus le sujet. D’ailleurs, puisqu’on en parle, de la plaquette Prince des fêtes brûlantes et des aubes froides, si vous ne l’avez pas encore commandée, commandez-la. Je ne dis pas ça seulement parce que c’est moi qui l’ai écrite, mais aussi pour soutenir Derrière la salle de bains. Valeureuse, gracieuse, glorieuse maison. 5 euros, ce n’est pas cher. Peut-être trop cher à votre goût parce que le texte est court. Mais l’objet est si beau. Ce que fait Derrière la salle de bain est si beau. Et n’attendez pas de tomber dessus en librairie, puisque vous ne tomberez pas dessus en librairie. C’est uniquement par le site Weekend. Je l’ai déjà dit ? Sans doute, oui, je l’ai déjà dit.
Prince et Zappa, ce n’est pas dans Prince des fêtes brûlantes et des aubes froides. Ce n’était pas le moment. Pas encore. En tant que « mon premier texte sur Prince », je n’avais pas à y injecter si tôt mes propres obsessions investigatrices et exégétiques. Prince des fêtes brûlantes et des aubes froides est un point de départ, une ouverture, une première synthèse, les premières notes d’une chanson, les premières pages d’une lettre d’amour. Si la vie qui vient est encore assez longue, je continuerai à avancer dans la myriade de mystères que Prince a laissé pousser dans nos cœurs comme des fleurs.
Pendant longtemps, pendant plusieurs décennies, mon amour pour la musique de Prince ne me permettait pas d’écrire grand-chose. Comme beaucoup d’autres musiques (soul, jazz, rap, arabe, indienne, bulgare), je n’arrivais pas à l’aborder. Je ne savais par quel biais en parler ou faire parler sa musique en moi. Tout a changé quand j’ai rencontré Messieurs Frédéric Dumeny et Raphaël Melki il y a quelques années, les connaisseurs admirables. A force de m’en raconter, à force de m’expliquer, à force de me nourrir d’inédits princiers, ils ne m’ont pas trop laissé le choix. Alors je viens de commencer. Et je vais continuer. Pardonnez-moi mes fautes, les gars.
Comme vous le savez peut-être (ou peut-être pas) Frédéric Dumeny et Raphaël Melki font partie, avec Pierre Jacquet et Nicolas Gabet, des quatre cavaliers de Violet, ce podcast fantastique qui explore, à chaque fois, sur trois à quatre heures, un album. Et ce podcast a désormais des bonus, avec d’autres personnes qui parlent de leur rapport à l’album en question. J’interviens sur le bonus de Lovesymbol. En effet, non seulement j’adore cet album, mais j’y pense sans arrêt. En particulier à « Three Chains of Gold », une des chansons de Prince que j’ai le plus écoutées. Ça fait bien rire Raphaël, mon amour de « Three Chains of Gold », comme mon goût pour « Strays of the World », « Thunder », « Gold », « Last December » et ce qu’on a provisoirement appelé le corpus du « Prince pompier ». Les chansons grandiloquentes et ébouriffantes. Cela mériterait d’être correctement exploré prochainement. On y viendra. A force de dire qu’on va faire quelque chose, on finit par le faire. Bien sûr qu’on va le faire.
Et puis, pendant la conversation avec Raphaël Melki, j’ai ouvert une parenthèse sur Prince et Zappa. Et Raphaël m’a encouragé (vous pouvez l’entendre si vous écoutez le podcast, je ne dis pas ça pour me justifier, je dis ça pour contextualiser) : Zappa et Prince, c’est une question qui revient souvent sur les forums, chez les fans, alors il faut en parler. Mais comment en parler ? Il faut trouver la bonne façon de l’aborder. Du coup, je vais faire un point d’étape sur cette enquête impossible : Prince et Zappa.
Y a-t-il eu déjà des textes sur cette question ? Guy Darol, Frédéric Goaty, Olivier Cachin, Eric Dahan, Philippe Manœuvre ont-ils écrit sur cette rencontre imaginaire et association possible ? Je ne sais pas. Si vous en savez quelque chose, écrivez-moi. Envoyez-moi ce que vous avez sur le sujet. J’archive, je compile, je collectionne, j’étudie, je scrute scrupuleusement. Et ensuite, je restitue. En attendant, on va poser, sans déconner, les fameuses questions : Que pouvons-nous savoir ? Que devons-nous faire ? Que nous est-il permis d’espérer ? Sans déconner ? Enfin, si, en déconnant quand même un peu. Mais pas trop.
Donc : Que pouvons-nous savoir ?
A ma connaissance, Prince apparaît deux fois dans la parole publique de Zappa. La principale occurrence du nom de Prince est liée à l’histoire du PMRC, le Parents Music Resource Center. C’est une histoire qui a été souvent racontée ; ce qui ne nous empêche pas de le raconter à nouveau.
D’autant plus que l’histoire du Parents Music Resource Center mériterait un roman comique à lui tout seul (quelqu’un l’écrira sans doute un jour). Tout commence par une chanson de Prince, « Darling Nikki » en 1984, sur l’album Purple Rain. « Darling Nikki » raconte un épisode sexuel de la vie du narrateur avec une jeune femme qu’il rencontre dans un hall d’hôtel, alors qu’elle est en train de se masturber « avec un magazine »(qu’elle se masturbe en lisant un magazine ou en utilisant un magazine reste ouvert à l’interprétation). Quelques épisodes sexuels suivent jusqu’à la conclusion du morceau. Une desperate housewive connue sous le nom de Tipper Gore – et qui deviendra, lors du mandat de Bill Clinton, second lady of the United States, la femme du célèbre vice-président Al Gore, champion de l’écologie – est « profondément choquée » (pour parler comme Jean-François Copé) en entendant cette référence à la masturbation féminine sur un disque écoutée par sa fille, la petite Karenna, douze ans. Elle s’associe alors avec Susan Baker, la femme du secrétaire de Ronald Reagan, et un certain nombre de femmes de politiciens américains, démocrates et républicains confondus, pour créer un dispositif de sécurité pour la jeunesse, obligeant les maisons de disque à apposer des stickers sur les albums qui comprendraient des paroles aux contenu potentiellement subversif. Leur organe d’influence s’appelle donc le PMRC (« Parents Music Resource Center »). Tipper Gore soutient alors que l’influence de la musique rock est essentielle dans le déclin des valeurs familiales : la famille est un « havre de stabilité morale » qui se doit de protéger les enfants des mauvaises influences extérieures ; et la musique rock « infecte la jeunesse du monde avec des messages qu’elle ne peut pas comprendre. » Malgré les efforts de Frank Zappa et de quelques autres (parmi lesquels Jello Biaffra), la motion de Tipper Gore passera et aujourd’hui les américains s’embarrassent de ces petits stickers – Parental Advisory Lyrics – qui informent les parents de ce que leurs enfants écoutent.
Parmi les membres masculins de cette amusante coterie, on compte également l’influent « philosophe » Allan Bloom (il convient de garder les guillemets), pape du néo-conservatisme, disciple de Leo Strauss et maître à penser du futur Think Tank de George Bush : sorte de Finkielkraut américain avant l’heure, qui voit alors dans la création du PMRC la possibilité de défendre enfin un art « noble, délicat, sublime » (à quoi Zappa répondra : « L’Amérique n’est pas un pays noble, délicat ou sublime. C’est une poubelle dirigée par des criminels. Les chanteurs qui décrivent des choses crues, vulgaires ou répugnantes que Bloom n’apprécie pas ne font que commenter les faits. ») Dans la foulée, le PMRC publie un Top 15 des chansons les plus dangereuses pour la jeunesse. Encore une fois, nous y retrouvons la fameuse chanson de Prince en tête de liste. Non, ce n’est pas une plaisanterie : ce que des femmes de sénateurs estiment alors le plus dangereux pour la jeunesse de leur pays, c’est bien de décrire des femmes en train de se masturber.
À partir de cette date, Zappa ne donne pas moins de 300 interviews sur la question et participe brillamment aux débats télévisuels – comme « Crossfire » – où il cloue le bec aux journalistes politiques moralisateurs qui lui font face. Sa déposition devant le Congrès le 19 septembre 1985 est tout simplement une merveille de drôlerie et traite à nouveau de l’influence de la chanson « Darling Nikki » sur la jeunesse américaine. Mais écoutons Zappa :
« Je vous demande de considérer les faits suivants :
« 1. Aucune preuve scientifique concluante n’a jamais été apportée qui justifierait la plainte selon laquelle l’exposition à un type de musique quel qu’il soit puisse pousser l’auditeur à commettre un crime ou à vendre son âme au diable.
« 2. La masturbation n’est pas illégale. Si sa pratique ne relève pas d’un délit, pourquoi une chanson qui y ferait allusion serait-elle illégale ?
« 3. Aucune preuve médicale n’a jamais établi de lien entre les poils dans la main, les verrues ou la cécité et la masturbation ou l’excitation vaginale. Pas plus qu’il n’a été prouvé que l’écoute d’allusions à de tels sujets ne transforme l’auditeur en individu asocial.
« 4. La mise en œuvre d’une législation anti-masturbatoire coûterait beaucoup de temps et d’argent.
« 5. Il n’y a pas assez de place dans les prisons pour enfermer tous les enfants qui la pratiquent. »
La deuxième occurrence de Prince dans la parole de Zappa vient du titre du morceau qui ouvre l’album Guitar (1987) : « Sexual Harrasment in a Workplace ». Du moins à mon souvenir. J’ai le souvenir d’avoir lu une interview dans laquelle Zappa expliquait que ce titre venait du fait qu’une jeune femme travaillant pour lui écoutait Prince toute la journée et qu’il considérait que cela pouvait franchement être considéré comme du harcèlement sexuel. Mais je ne retrouve pas cette interview. Je ne l’ai tout de même pas rêvée (ou alors peut-être ?). Bref, ça s’arrête là. Pas énorme, donc.
Nous avons également le témoignage d’un des techniciens de Zappa, Todd Yvega. Je cite : « Un jour au studio, on s’est mis à parler de Prince. La plupart des personnes présentes se moquèrent de l’image de Prince. Mais Frank intervint pour dire qu’il admirait Prince qui était un musicien qui travaillait sérieusement et qui était dévoué à sa musique. Alors je lui ai demandé s’il avait rencontré Prince, et il m’a dit : « J’ai essayé, mais il s’est enfui ! » Frank était à un événement organisé par l’industrie musicale et il avait vu Prince dans la foule. Il s’est alors avancé vers lui d’un air décidé, mais Prince a eu l’air effrayé en le voyant avancer et il est parti en courant. »
Pour moi, Zappa n’apparaissait jamais dans la discographie de Prince. Et, grâce au podcast Violet, j’ai appris une chose qui m’a évidemment beaucoup troublé. Zappa apparaît en fait pas mal. Il n’en était probablement pas conscient et Prince n’en était peut-être pas lui-même conscient. Il apparaît à travers ce « sample » contenu sur l’échantillonneur Fairlight CMI : « Bizarre hahahaha » qui vient du morceau (parlé) « Our Bizarre Relationship » sur l’album Uncle Meat (1968).
« Our Bizarre Relationship » est un monologue où une femme, qu’on a identifié comme la Suzy Creamcheese des premiers albums (possiblement Pamela Zarubica) évoque sa relation avec un homme qu’on devine être le jeune Zappa, ses multiples infidélités et ses problèmes avec Elmer Valentine, le patron du Whisky a Go-Go qui employait les Mothers pour des concerts en 1963 et de The Trip en 1965. Il commence par « Bizarre hahahaha ».
C’est ce sample que Prince va s’amuser à utiliser un peu n’importe où.
On le retrouve sur l’album Parade (1986), sur « Christopher Tracy’s Parade », très sous-mixé, peu audible, à 1mn36.
On le retrouve sur les inédits de Sign O’ the Times (enregistrés en 1986, publiés en 2020), sur un morceau qui devait apparaître sur l’album annulé Dream Factory, le majestueux « All my dreams ». Il apparaît plusieurs fois sur l’introduction où les rires se démultiplient et deviennent une sorte de brouillard sonore.
On le retrouve sur The Black Album (enregistré en 1987, publié en 1994), sur « Bob George », en fin de morceau, à 5 mn 34, audible mais très pitché.
On le retrouve sur Lovesexy (1988), sur le morceau du même titre, à 3m59 pendant un break de guitare, un peu pitché, très audible au milieu du bordel.
On le retrouve sur le projet Madhouse (1986) : Sur « 9 », à partir de la première minute, dans le chaos free-jazz whatever. Et sur « Six (The End of the World mix) », peu pitché, à 4mn 10 entre deux riffs. « Bizarre hahahaha »
Et bizarre a plus d’un titre. Bizarre que Zappa n’ait jamais parlé, en interview, de la présence du sample « Bizarre hahahaha » sur les échantillons présents et prêts à utiliser sur l’échantillonneur Fairlight (était-il au courant ? recevait-il des royalties ?). Bizarre qu’il n’ait pas remarqué sa présence dans les disques de Prince (touchait-il un pourcentage, même infime, sur les disques où ce sample apparaît ?) Bizarre que ce soit ce « Bizarre hahahaha » puisque, non seulement, l’homme décrit dans le monologue « Our Bizarre Relationship » (infidèle, irascible avec ses employeurs) pourrait être tout aussi bien le jeune Prince que le jeune Zappa, mais également parce que le label Bizarre que Frank va monter à l’époque d’Uncle Meat, dans son désir d’indépendance et avec un caractère quasiment utopique, est très proche de ce que Prince va également mettre en place avec Paisley Park. Il y a quelque chose de « bizarre » et de pas si bizarre dans la façon dont chaque artiste extrême tente son aventure singulière dans un monde « hostile aux rêveurs »comme dirait Zappa. Chaque artiste a l’impression de tout devoir refaire à zéro, mais il s’inscrit dans une chaîne d’aventuriers successifs pour l’existence de cette utopie esthétique et politique. Et ce désir utopique vient souvent de gens très seuls, presque toujours occupés à travailler. Et presque toujours sans amis.
Prince et Zappa se ressemblent beaucoup, que ce soit dans leur obsession de tout faire, de détourner toutes les musiques, de subvertir tous les genres. Que ce soit dans le désir de faire de leurs musiciens de véritables personnages de leur film pour les oreilles. Wendy et Lisa ou Sheila E. ou même Rosie Gaines et Tommy Barbarella ont une fonction similaire à celles de Roy Estrada, Napoleon Murphy Brock, Ike Willis ou Tommy Mars. Que ce soit dans leur désir et leur impossibilité de devenir véritablement les amis de leurs musiciens, parce que la musique passait avant tout. Que ce soit dans leur humour « bizarre », dans leur obsession des pratiques sexuelles, largement documentée dans leurs albums, et dans leur usage « cartoonesque » des samples à partir du moment où ils se mettent à utiliser des échantillonneurs. Que ce soit dans leur amour du cartoon et des effets cinématographiques dans la musique. Ça fait déjà pas mal.
Mais sinon : Que pouvons-nous faire ?
Nous pouvons ouvrir plusieurs champs d’enquête. Et la première sera sur ce que nous appellerons « la présidence Clinton ». Pas celle de Bill, celle de George. A quel point George Clinton a eu de l’influence sur Prince ? Il en a eu beaucoup, tout le monde est d’accord, mais à quelle profondeur se situe-t-elle ? Que représente George Clinton et Funkadelic/Parliament pour Prince ?
Mais aussi à quel point Clinton était et est intéressé-influencé par Zappa ? La chanson « Don’t Eat the Yellow Snow » est évoquée dans les paroles de « Alice in My Fantasies » : « Mama said never eat yellow snow ». Dans le très gros bordel de la pochette de Electric Spanking of War Babies en 1983, on trouve un personnage qui dit : « Sniff ! It’s just like the old days of Frank Zappa… » La phrase fait sans doute référence à l’influence de Cal Shenkel, auteur des couvertures des disques des Mothers, sur le style de Pedro Bell, et ses pochettes très chargées, remplies de petits personnages qui parlent, comme une page de bande dessinée. On entend le riff de « I Am the Slime » en conclusion d’un grand nombre de concerts des années 2000 (par exemple ce concert à Lugano en 2006, dont je mets le lien à disposition). On trouve plusieurs interviews où il cite Zappa en influence. La musique de Zappa est donc présente dans la musique de Clinton et cette dernière est présente dans la musique de Prince. Mais je ne suis pas sûr qu’il existe un historique de ces présences, et même qu’il y ait des interviews approfondis de Clinton sur Zappa, de Prince sur Clinton. Si quelqu’un a une piste, si quelqu’un possède des documents, cela m’intéresse. J’aimerais étudier ça aussi ici.
On peut également citer une phrase attribuée à George Clinton : « Every black musician should listen to Frank Zappa. » Tout musicien noir devrait écouter Frank Zappa. Elle revient souvent, mais l’a-t-il vraiment dit ? Et si oui, dans quel contexte ? Il faut se méfier des phrases attribuées. Par exemple une des plus célèbres (et des plus drôles) attribuées à Zappa n’a jamais été prononcée par lui : « Vous ne pouvez pas comprendre ma musique si vous n’avez jamais mangé du couscous. »
Quant à l’influence de Clinton sur Zappa, nous ne sommes pas très avancés non plus. On peut lire ici et là que Zappa a essayé d’engager plusieurs musiciens de Clinton dans son propre groupe : Glenn Goins, Garry Shider et Gary Mudbone Cooper.
Nous pouvons ouvrir plusieurs champs d’enquête, et nous pouvons aussi espérer un jour mieux découvrir ce qui pourrait être la source du jumelage Prince/Zappa.
Voilà : ce qu’il nous est permis d’espérer.
J’ai toujours pensé qu’il y avait une passion commune non-avouée de Zappa comme de Prince pour Eddie Hazel. Je trouve « profondément choquant » (oui, moi aussi je parle comme Jean-François Copé) qu’on parle si peu d’Eddie Hazel. Et qu’eux-mêmes en ait si peu, voire pas, parlé. Ce n’est rien enlever au génie d’Hendrix que de dire qu’un des sommets de la mélancolie cosmique a été atteint dans les solos de guitare d’Eddie Hazel pour Funkadelic : « Maggot Brain » et « Good Thoughts, Bad Thoughts ».
Il se passe quelque chose dans ces solos et je ne peux pas croire qu’ils n’aient pas directement influencé le Zappa de « Watermelon in Easter Hay » et « Outside Now » et le Prince de « Purple Rain ». C’est une intuition de mon ami Michaël Grébil et je pense qu’il a raison.
Voilà où on est. Dans ce premier point d’étape d’une enquête qui risque d’être longue (infinie ?). Et voilà la première note de ce blog qui ressemble à ce que je comptais en faire initialement, soit le « journal d’un exégète ».