Mail envoyé à tous les abonnés pour informer de la destruction par Google de la newsletter Dernières nouvelles de l'impossible et du blog Le Livre Sans Visage.
Ceci est un message collectif. Au moment où je vous l’écris, je ne suis pas certain que vous le recevrez. Mais si vous l’avez reçu, non seulement c’est le dernier que je vous enverrai, mais j’aimerai que vous le lisiez, au moins le début. Après, faites comme vous le sentez.
Pour une raison simple.
Pour vous avertir que mon autre mail, pacome.thiellement@gmail.com, m’est désormais inaccessible. Donc, quand bien même vous ne recevez pas de message d’erreur alors que vous m’écrivez sur gmail, je ne recevrai pas votre message pour autant.
Donc si vous devez impérativement m’écrire, ne l’utilisez pas. Utilisez celui-là et uniquement celui-là :
Ça c’est un premier point.
Voici le deuxième point (subsidiaire ; si vous n’aviez déjà rien à fiche de ce qui précède, la suite c’est pire, pas la peine d’aller plus loin).
Après un temps beaucoup trop long passé à essayer de comprendre ce qui s’était passé avec gmail et donc Gougueule de qui ce service dépend, j’ai obtenu l’explication suivante.
Je n’ai plus accès à mon mail parce que les robots de Gougueule ont considéré que je l’utilisais pour des activités « commerciales ». Des activités contraires à leur charte de déontologie, etc.
« Commerciales », si l’on veut. En effet, je l’utilisais pour informer, par l’intermédiaire d’une newsletter, d’événements de type : ciné-clubs, rencontres en librairie, sorties de livres, vidéos sur Blast, etc. On peut, si on est vraiment con comme un robot, considérer ça comme commercial.
Par la même occasion, simultanément, et sans avertissement préalable, les robots de Gougueule ont également fait sauter mon blog, « Le livre sans visage », que je nourrissais depuis mon départ des réseaux sociaux, le 12 Octobre, il y a trois ans.
Il a disparu, à quelques jours près, le jour de son anniversaire. Bon anniversaire, mon blog.
Quand je dis « les robots ont fait sauter mon blog », c’est littéral. Le blog n’existe plus. Je n’y ai pas accès. Personne n’y a accès. S’il existe toujours quelque part dans les enfers ou dans les limbes de Gougueule, tant mieux ou tant pis. Mais ce que je reçois comme information, quand j’essaie d’y accéder, c’est « ce blog n’existe plus ». Voilà.
La raison est la même : utilisation du blog à des fins commerciales contraires à notre éthique, etc. OK.
En effet, depuis deux ans et le début des textes et vidéos sur Blast, je n’ai plus le temps d’écrire des textes littéraires sur le blog. Je l’utilise pour la même chose que les newsletters : informer des publications de livres, vidéos, ciné-clubs, etc.
Donc, pour les personnes qui recevaient la newsletter ou consultaient le blog, c’est terminé. La newsletter et le blog, y en a plus. Y en aura plus.
Pourquoi ? Parce que quand bien même je récupérerai un jour l’accès à mon mail ou à ce fichu blog (si celui-ci n’a pas été rigoureusement détruit, ce qui est loin d’être évident), je refuse radicalement de me battre contre des robots. Je refuse de me battre contre… Gougueule.
Gougueule, quoi. Quand j’y pense, c’était déjà dingue de croire que je pouvais impunément avoir un blog ou envoyer des messages par quelque chose qui appartient à cette horreur de Gougueule. Ça m’apprendra.
Mais alors qu’est-ce qu’on va faire pour la suite ?
Ce que je vous propose, c’est que nous procédions autrement.
Je ne vais plus vous écrire.
Du tout.
Du moins plus jamais par le biais du message collectif. Pour les messages individuels, c’est différent. Et on utilisera le mail de Wanadoo. Uniquement.
Pour les prochains événements auxquels je participe, si vous voulez y assister, vous vous renseignerez. Par vous-mêmes. Ce ne sera pas si difficile, vous savez.
Par exemple, pour les ciné-clubs à L’Archipel, vous pouvez vous renseigner auprès de L’Archipel.
Pour les rencontres au Monte-en-l’air, par le Monte-en-l’air.
Pour les vidéos sur Blast, par Blast. Ou en allant simplement sur YouTube.
Quant à ce que devaient être mes prochaines activités personnelles ou événements les semaines à venir, je vais vous les dire tout de même en vrac (vais-je perdre mon mail Wanadoo en vous les disant ?)
Il y avait trois rencontres prévues à L’Archipel. Une projection de « L’Amour Fou » précédée d’une rencontre avec Jean-Pierre Kalfon Samedi 21 Octobre en début d’après-midi. Et deux séances, prévues pour bientôt : « Havre » de Juliet Berto, avec Moune Jamet (la date n’est pas encore fixée) et une séance avec Bertrand Mandico pour un programme inédit, inimaginable (sauf par lui), totalement fou, le 17 Décembre à 17h.
Pour Le Monte-en-l’air, on a prévu de se voir le Mardi 21 Novembre avec Gaspard Maume pour parler de Colette Thomas et de « Cette fois-ci, la forêt était vierge ».
Et aussi avec Bertrand Mandico le Dimanche 3 Décembre pour une publication exceptionnelle qui accompagne la sortie de son film « Conann ».
Sans newsletter pour vous prévenir, c’est chiant. Mais ce n’est pas comme si on me laissait le choix. Wanadoo n’est pas conçu pour supporter des envois massifs. Je ne suis même pas sûr que vous recevrez ce message. Il est collectif mais je vous l’envoie individuellement pour éviter que le mail Wanadoo saute également. Oui ça va me prendre la semaine cette histoire. Bref.
Et mes propres productions ? Eh bien, dimanche matin, dix heures, ce sera la nouvelle vidéo pour Blast (cette année, il y en aura une toutes les quatre semaines). C’est l’épisode de retour de « La Fin du Film » avec Thomas Bertay. Sur « Metropolis » de Fritz Lang.
Un épisode qui, c’est comique, parle du danger représenté par le pouvoir des robots.
Sans blague ? Sans blague.