Le cinéma de Lars von Trier est une expérience au cours de laquelle le spectateur passe par les pires tortures pour ressortir changé – encore faut-il qu’il tolère d’y passer et qu’il désire changer. Dans Antichrist, la forêt est le lieu de cette expérience, et le lieu de la rencontre avec l’élément diabolique, dans un espace où la réalité se fond avec le monde de l’âme.