Proust découvre adolescent
ce vieux jeu anglais qui date au moins de 1860 : Confessions.
Il l’adapte et s’y adonne avec humour.
A notre tour de torturer ce questionnaire de Proust pour tenter
votre portrait culinaire :
Le principal trait de mon caractère quand je fais la
cuisine
Dans un état d’anxiété proche de la
crise d’angoisse.
La qualité que je
préfère chez les cuisiniers
Leur sens instinctif de la transformation des aliments, presque de
l’alchimie.
Mon principal défaut
culinaire
La tolérance à la trash-food du genre sushi à
domicile ou chawarma à emporter
Ma principale
qualité culinaire
Le goût pour les cuisines exotiques, les mélanges
sucré-salé et fromage-poisson.
Ce que
j’apprécie le plus chez mes amis quand ils
cuisinent
La folie de leurs combinaisons.
Ce que je
préfère faire en cuisine
Des pates !
Mon rêve de bonheur
culinaire
Savoir faire autre chose…
Quel serait mon plus grand
malheur en cuisine ?
Rater mes pates.
A part moi-même quel
type de cuisinier voudrais-je être ?
Un type dans le genre de Chief Nobu.
Dans quel pays (pour sa
cuisine) aimerais-je vivre ?
Le Japon.
L’ingrédient
que je préfère
Le dashi, le soja et le miso. Le parmesan. Le kimchi.
Le légume que
j’aime
Le cornichon.
Le fruit que je
préfère
La mangue.
Mon plat
favori
Le risotto aux truffes.
Mon entrée
favorite
La soupe thaïlandaise aux crevettes.
Mon dessert
favori
La tarte au citron meringuée.
Mon alcool
favori
Le vin rouge italien Primitivo. Le vin rouge français Gros
Caillou.
Mon restaurant
préféré
Le restaurant éthiopien Ménélik. Le restaurant
thaïlandais Le Petit Thaï. Le restaurant coréen
Gin Go Gae.
Mon bar
préféré
La Tartine. L’Autre café.
Mon héros
(héroïne) en cuisine
Le trio (cuisinier japonais ; serveuse japonaise-corréenne ;
gérant coréen-américain) qui tint pendant plus
de cinq ans le restaurant japonais Mikoshi de la rue Lemercier dans
le 17ème , inventait presque tous les jours des plats
différents sans même les noter sur la carte, avait le
restaurant presque toujours à perte parce que le cuisinier
ne voulait cuisiner qu’avec les meilleurs ingrédients
possibles, et disparut du jour au lendemain il y a deux ans,
laissant leur restaurant aux mains de banals fabricants de
trash-food pseudo-japonais. Ce n’est pas peu dire que
j’aimerais les retrouver ; je les adorais.
Ce que je déteste
par-dessus tout en cuisine
La bouffe française classique, avec les abats, le cerf, les
biches, les sauces au vin, le lapin, les gratins de pommes de
terre, toutes ces saloperies immangeables.
Ce que je suis le plus fier
d’avoir faite en cuisine
Rien.
Quel mot
écrivez-vous spontanément avec des pâtes
alphabet ?
Grandmother.
Y-a-t’il un endroit
« culinaire » (restaurant, bar, magasin…)
où vous pensez que nous devons absolument aller et où
nous pouvons venir de votre part ?
La Gioconda, 1 rue Brochant dans le 17ème. Prenez les
spaghetti Pietro, du nom du patron. Dites que vous venez de la part
de Paco, le chef des mousquetaires.